Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 20:09

C'est le titre (enfin sa traduction anglaise - assez fidèle du reste , selon un ami Suédois - ) qui m'a donné envie de lire ce bestseller de Jonas Jonasson.

 

Pourquoi la traduction anglaise (du titre) en rend-elle si bien l'esprit et la traduction française... si mal ?

 

Traduction anglaise :

 

The Hundred-Year-Old Man Who Climbed Out of the Window and Disappeared

 

Traduction française :

 

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

 

 


 

Partager cet article
7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 13:50

L'image des catacombes, il l'emprunte à Chateaubriand, cité en début d'ouvrage. Cette "promenade à travers nos lettres modernes" ou "cueillette", pour reprendre les mots de Debray, oscille en fait entre exercices d'admiration et méditation sur une époque révolue.

 

 

"Nul n'est modeste de naissance. Se réjouir, cela s'apprend. On entre dans le théâtre de la vie en conspuant les comédiens, avec un brin de prétention, parce que siffler, c'est toujours se vanter. On en sort en les applaudissant parce qu'on a eu le temps d'explorer ses limites."

 

 

belle citation, d'ailleurs !

 

 

 

Partager cet article
31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 22:04

 

"La connaissance poétique est celle où l'homme éclabousse l'objet de toutes ses richesses mobilisées."

 

 

Excellente année 2013 avec Aimé Césaire

 

Partager cet article
24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 20:23

Le chapitre XV du dernier roman de Tahar Ben Jelloun s'ouvre par cette citation de Sacha Guitry :

 

 

"S'il existait une recette infaillible de bonheur conjugal, les humains cesseraient instantanèment de se marier entre eux" (in Donne-moi tes yeux).

 

Les autres sont émaillés, entre autres, d'extraits des Scènes de la vie conjugale d' Ingmar Bergman.

 

 

Vous l'aurez donc compris, le titre est quelque peu ironique...et plutôt que de "bonheur conjugal" il est surtout question de l'horrible réalité quotidienne d'un couple qui ne marche pas et du projet de divorce qui en découle.

 

Extraits de ce diptyque qui laisse successivement la parole à l'homme ("le peintre"), "l'homme qui aimait trop les femmes", puis à sa femme.

 

"Ainsi notre mariage avait mal commencé, a mal continué et s'est mal terminé", résume-t-elle dans sa réponse.

 

Partager cet article
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:58

To make it short, I am not a big fan....

 

 

A paraître en Europe en février prochain, Sarah Thornhill est la suite du roman à succès, The Secret River*, écrit par l'Australienne Kate Grenville. Celle-ci s'inspire de sa généalogie familiale pour retracer les débuts de l'histoire australienne : l'arrivée des forçats, la société de leurs descendants, les rapports avec les aborigènes, la vision de la Nouvelle Zélande qu'avaient les Australiens de l'époque...A vrai dire, à discuter avec certains Australiens d'aujourd'hui, il semble d'ailleurs qu'elle n'ait pas totalement disparu....

 

 

Sarah-Thornhill.JPG

 

Cette saga familiale se construit autour d'une histoire d'amour rendue impossible par un passé secret. Pour ma part, j'ai trouvé que le style rendait la lecture parfois pénible : un style haché, beaucoup de phrases nominales et de verbes sans sujet. Naturellement, celui-ci vise vraisemblablement à refléter au mieux celui des protagonistes,

 

« None off us had our letters, but you didn't need a book to work out how to count, at least what you had the fingers for »

 

néanmoins, en continu pendant 300 pages, j'ai trouvé ça un peu pénible.

 

En filigrane, une réflexion sur le poids de l'histoire et du passé, ce constat dressé par la narratrice-protagoniste :

 

« I'd lived in a cosy place made out of secrets and lies »

 

résume assez bien la trame du roman,

 

« There was no darkness here, only Dolly Thorhnill bent over the thing inside her »

 

« But Dick was right, I'd eaten the good food off the cedar table with the double damask cloth. Slept in the soft beds. Sat in the parlour, never asked where any of it come from. »

 

J'ai néanmoins passé un assez bon moment à lire ce roman.

 

 


 

Mise à jour

 

(*)Pour le premier volume de la trilogie, j'ajoute un lien vers un excellent blog sur la littérature australienne, crée après la rédaction de cet article.

voir : http://lekoalalit.wordpress.com/2012/12/04/le-fleuve-secret-the-secret-river-de-kate-grenville/ .

On n'y apprend également qu'une traduction française de Sarah Thornhill sera disponible au printemps 2013.

Partager cet article
22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 17:33

dans Le Monde Magazine daté du 13 Novembre.

 

 

Luc Ferry vient de publier La Révolution de l'amour chez Plon :

 

""Connaître" ou "aimer" dans la Bible, c'est le même mot. C'est ce que j'ai essayé de faire toute ma vie. Ce n'est pas ennuyeux, c'est le bonheur absolu."

 

Quelques extraits (de l'interview, pas du livre)

 

Le philosophe dans la Cité

 

Sur son expérience de la politique :


 

Comme Ministre de l'Éducation : "Naïvement, je pensais que j'aurais une marge de manœuvre pour agir réellement..."

Une expérience à le dégoûter de la politique : "Quand Sarkozy m'a proposé d'être député européen, j'ai dit non. Franchement, parlementaire européen, ça ne sert à rien..."

 

(...)

 

"Le vrai problème, c'est l'impuissance publique. Je ne vais pas, à 60 ans, perdre mon temps à faire le guignol dans un ministère. Mon métier, c'est l'écriture".


 

Sur son dernier ouvrage, enfin :

 

"C'est le livre d'une vie, il contient tous les autres."

 

Autrement dit, si vous ne lisez qu'un de ses livres, l'auteur vous recommande de lire celui-là .

 

 

 

Partager cet article

Présentation

  • : Ver de livre
  • : ©www.verdelivre.fr Un blog au croisement des cultures pour les amis des livres.
  • Contact

Ils écrivent en français

Recherche