To make it short, I am not a big fan....
A paraître en Europe en février prochain, Sarah Thornhill est la suite du roman à succès, The Secret River*, écrit par l'Australienne Kate Grenville. Celle-ci s'inspire de sa généalogie familiale pour retracer les débuts de l'histoire australienne : l'arrivée des forçats, la société de leurs descendants, les rapports avec les aborigènes, la vision de la Nouvelle Zélande qu'avaient les Australiens de l'époque...A vrai dire, à discuter avec certains Australiens d'aujourd'hui, il semble d'ailleurs qu'elle n'ait pas totalement disparu....
Cette saga familiale se construit autour d'une histoire d'amour rendue impossible par un passé secret. Pour ma part, j'ai trouvé que le style rendait la lecture parfois pénible : un style haché, beaucoup de phrases nominales et de verbes sans sujet. Naturellement, celui-ci vise vraisemblablement à refléter au mieux celui des protagonistes,
« None off us had our letters, but you didn't need a book to work out how to count, at least what you had the fingers for »
néanmoins, en continu pendant 300 pages, j'ai trouvé ça un peu pénible.
En filigrane, une réflexion sur le poids de l'histoire et du passé, ce constat dressé par la narratrice-protagoniste :
« I'd lived in a cosy place made out of secrets and lies »
résume assez bien la trame du roman,
« There was no darkness here, only Dolly Thorhnill bent over the thing inside her »
« But Dick was right, I'd eaten the good food off the cedar table with the double damask cloth. Slept in the soft beds. Sat in the parlour, never asked where any of it come from. »
J'ai néanmoins passé un assez bon moment à lire ce roman.
Mise à jour
(*)Pour le premier volume de la trilogie, j'ajoute un lien vers un excellent blog sur la littérature australienne, crée après la rédaction de cet article.
voir : http://lekoalalit.wordpress.com/2012/12/04/le-fleuve-secret-the-secret-river-de-kate-grenville/ .
On n'y apprend également qu'une traduction française de Sarah Thornhill sera disponible au printemps 2013.